Depuis l’avènement d’internet, une nouvelle forme d’économie a vu le jour. Dénommée économie collaborative, celle-ci fait partie d’un système unique qui souhaite s’éloigner de la mécanique du capitalisme traditionnel. Cependant, le terme « économie collaborative » ainsi que le concept même se révèlent souvent flous pour les non-initiés.
Principe et but de l’économie collaborative
Comme dit précédemment, l’économie collaborative a fait son apparition avec l’essor d’internet. En réalité, le concept était déjà étudié par des économistes en 1978. L’économie collaborative repose sur un échange de service entre des particuliers sans passer par le marché capitaliste traditionnel. Elle fait office de résistance face à l’hyperconsommation dictée par le système capitaliste. Elle vise ainsi à redistribuer le pouvoir aux particuliers.
En somme, l’économie collaborative se concentre sur l’individu et sa valeur en tant que membre d’une société. En d’autres termes, l’économie ne nécessite aucune production supplémentaire. Elle repose simplement sur un partage des biens entre les particuliers. Pour schématiser, l’économie collaborative voit le monde comme un ensemble d’éléments homogène, mais complémentaire.
Des exemples concrets
Pour illustrer parfaitement l’économie collaborative, il suffit de se pencher sur les sites de location de voiture entre particuliers. Ici, le site sert de plateforme, mais il ne dispose pas de « parc automobile » à proprement parler puisque les véhicules qu’il met à disposition de ses clients appartiennent à d’autres particuliers.
Le financement participatif figure aussi parmi les formes prises par l’économie collaborative. Ici, il n’existe pas de banque qui va imprimer de nouveaux billets ou débloquer un nouveau capital pour financer un projet. L’argent utilisé est déjà en circulation auprès des particuliers qui décident de s’en servir pour lancer un projet dont tout le monde pourra bénéficier.
Bref, l’économie collaborative fonctionne comme une communauté qui mettrait ses biens en commun pour le bien de la masse et non d’une minorité oligarchique comme le système capitaliste.